On y est, mes premières vacances en solitaire ! Quoi de mieux que de partir en territoire sauvage ? Après une année entre confinement et changements professionnels, j’avais besoin d’un joli voyage au grand air dans ces montagnes qui me faisaient de l’oeil depuis longtemps. Enfin, pas tant sauvage que ça… Parce que le tourisme, dans les Dolomites a fait un bon fulgurant ces dernières années (merci Instagram).

Avec ma Citroën Cactus, et ma tente dans le coffre, je pars affronter les routes sinueuses des Dolomites. Petite info : cet itinéraire n’est pas des mieux organisés, l’idée était vraiment de prendre du bon temps sans trop se poser de question. De plus, mes datas qui m’ont abandonnés en plein milieu du voyage n’ont pas aidé.

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Jour 1 : Émerveillement et imprévus dans les Dolomites

J’arrive à la tombée de la nuit, après avoir parcouru des lacets et des lacets de routes à n’en plus finir. Je plante ma tente au Camping Marmolada, qui se trouve à Canazei. J’avais prévu d’y rester un peu… Mais je passe une nuit horrible, il a fait un froid terrible pour un mois d’août. Il faut dire que le camping se situe quand même à 1500m d’altitude ! Puis, le lendemain matin je me rends compte de l’immensité du camping, on a tous nos tentes les uns sur les autres. Je ne m’y suis pas sentie bien, comme un manque de feeling à un instant T. Finalement, au petit matin, je remballe ma tente et mes affaires, je pars régler ma courte nuit à l’accueil, puis, je reprends la route sans trop savoir où j’allai dormir le soir-même.

Le Lago di Carrezza

Je reprends la route vers le Lago di Carrezza au petit matin. 30 minutes de route plus tard, m’y voilà ! Aujourd’hui, les nuages sont de la partie, mais on remarque tout de même la superbe couleur émeraude de l’eau. Un petit chemin d’une quinzaine de minutes (en fonction de vos pauses photographique…) fait le tour du lac et permet d’accéder à différents points de vues.

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Les Pyramides de terre de Renon

Je continue mon chemin vers Collalbo et un lieu insolite : les pyramides de terre, aussi appelées cheminées de fées. Une trentaine de minutes plus tard, j’arrive sur un joli plateau verdoyant avec vue sur ces fameuses pyramides. Formées d’argile, ces cheminées sont le fruit de l’érosion.

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Le Val di Funes et Santa Maddalena

Je continue mes découvertes en direction du Val di Funes. Cette vallée présente de belles prairies vallonnées, avec les roches des Dolomites en toile de fond. Cette superbe église est l’église San Giovanni à Santa Maddalena ! A présent, l’accès au lieu est payant. Malgré tout, la vue est splendide !

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Je continue mon chemin vers une autre église, celle du village de Santa Maddalena.

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La fin de la journée approche, et il est temps de chercher un nouveau camping pour la nuit (mes 5% de batterie ne sont plus suffisants pour une recherche approfondie). Suite au Covid, de nombreux campings sont fermés pour l’été. Le choix est donc très restreint, ou très mal référencé. Je décide de retourner un peu sur mes pas, vers la Chiusa, au Camping Gamp. Il y a très peu de monde ici, et la gérante me laisse un très bel espace pour ma minuscule tente, avec électricité et tout le confort nécessaire. Cerise sur le gâteau, il y a même une piscine ! Que demander de plus ?! Je pense finalement rester ici pour le restant de mon périple.

Jour 2 : Randonnée au Sassolungo

Après une matinée de repos dans mon doux camping, au bord de la piscine, je prends la direction du Sassolungo. La veille, j’avais rencontré David, un photographe paysager, qui m’avait proposé de partir en randonnée avec lui, j’ai donc accepté sans trop savoir de quoi il en retournait.

Une fois aux remontés mécaniques vous pouvez soit monter grâce aux oeufs 2 places, ou prendre le sentier (500m de dénivelé positif) pour arriver au refuge Toni Demetz d’où la vue est époustouflante. On choisi de monter à pied, puisque David souhaite photographier le paysage. Mais la montée est bien éprouvante !

L’histoire du refuge.
« Le 17 août 1952, deux touristes et leur guide sont frappés par la foudre sur le Sassolungo. La 1ère personne à rejoindre les lieux est Giovanni Demetz. Il constate la mort d’un touriste et du guide, Toni Demetz, son fils aîné. Malgré cette terrible nouvelle, il parvient à redescendre le deuxième touriste toujours en vie, puis à remonter récupérer les deux corps restés sur la montagne avec l’aide des secours alpins.
En mémoire de son fils, il décide de construire un refuge sur cette montagne à laquelle il est désormais lié à jamais. En 1953, il obtient la permission du gouvernement italien pour débuter ce projet. Le refuge est inauguré en 1954.
Le refuge est désormais tenu par Enrico Demetz, le plus jeune fils de Giovanni, et sa famille. »

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Je n’aurai pu rêver plus belle image. Après une randonnée des plus pentues à travers ce paysage apocalyptique de Sassolungo, la récompense tant méritée est clairement cette vue imprenable sur la vallée ! Entourée par ces grosses roches, qui caractérisent si bien les Dolomites, on se sent si petits et apaisés.

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Le soir, un gros orage se prépare ! Après avoir lu l’histoire du refuge du Sassolungo, ça fait froid dans le dos… Mon nouveau compagnon David rentre vite à son hôtel pour chasser les éclairs avec son objectif. Tandis que moi, j’en profite pour flâner dans les charmantes ruelles de la Chiusa et déguster une exceptionnelle pizza à l’hôtel/restaurant Vogelweide.
Oui, les restos en solo, c’est aussi une belle découverte de ce voyage !

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Jour 3 : Le Lago di Tovel, un petit bijou tenu secret

Aujourd’hui, après une matinée chill et shopping dans le joli village de la Chiusa, je prends la route pour arriver au Lago di Tovel…

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Le lac de Tovel semble être un des lacs les moins connus de la région, je préfère donc venir ici plutôt qu’au Lac de Braies, histoire de profiter du calme de ce sublime lac d’altitude. Depuis le parking, vous pouvez accéder au lac grâce à une navette ou même à pied. Une fois au lac de Tovel, une jolie balade vous permet de faire le tour du lac en à peu près 1h30.

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Sur la route du retour, je m’arrête découvrir la vue à Alpe Di Siusi et l’église San Valentino… Je pense être arrivée un peu tard pour réellement profiter du coucher du soleil, mais le plaisir est bien présent !

L’Alpe di Siusi est connu pour être le plus haut alpage d’Europe, il s’étend sur 56km2 et s’élève jusqu’à 2350m d’altitude. Avec ses pâturages à perte de vue et tous ces petits chalets en bois, le décor est époustouflant !

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Jour 4 : La vue époustouflante de Seceda – 2500m

Me voici à mon dernier jour de voyage solitaire ! Finalement, c’est passé super vite (trop vite) ! Loin du programme que j’avais plus ou moins prévu à la base (je voulais aller au lac de Braies, mais de toute évidence ça sera pour une prochaine fois), ce voyage m’a finalement guidé à la montagne de Seceda. Cette fois-ci, je prends le funiculaire, puisque j’ai encore un peu de route dans l’après-midi.

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Prendre le temps de se ressourcer et respirer un grand bol d’air frais dans ces douces montagnes. Admirer et être ébahi devant ces paysages presque irréels. Rarement un voyage m’avait procuré tant de bien-être. Paraît que le plus grand voyage c’est celui que l’on fait en soi-même…
Ces sommets sont une sources d’inspiration et m’aident à m’élever je crois.

Mon Sony calé entre 2 rochers, j’avais envie d’immortaliser l’intensité de l’instant présent, ce vent qui emporte mes pensés sombres, ces sommets si immenses malgré ma taille de géante et mes cheveux mal peignés. Tout semblait si parfait malgré ces imperfections.

J’en profite pour un dernier déjeuner dans le joli restaurant Baita Sofie Hütte… J’admire la vue, et surtout, je sirote un dernier Spritz et déguste un tiramisu.

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Après ce joli déjeuner, je descends de ma montagne, car je pars rejoindre une petite partie de ma famille un peu plus au sud, vers Belluno ! Je vais y passer quelques jours pour me ressourcer un peu.

Dernières visites en Vénétie avant le retour…

Le Lago di Sorapis

Aujourd’hui, je pars avec mon grand oncle vers le lac de Sorapis ! Une « petite » randonnée de 13km et 430m de dénivelé. Rien de bien compliqué, mais certains passages un peu plus techniques créent des « bouchons » de touristes. Il y a des escaliers métalliques et par endroit des mains-courantes pour ceux qui auraient peur de glisser. Mieux vaut partir vraiment tôt le matin pour profiter au mieux de cette superbe randonnée.

Une fois arrivée, je n’ai plus les mot tant ce lac est sublime. La beauté de ce lieu est vraiment unique grâce à ce bleu qu’on croirait « photoshopé » tellement il est laiteux. La baignade est bien entendu interdite afin de préserver cette couleur unique au monde.

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Bassano del Grappa

Je suis ravie de faire un crochet à Bassano del Grappa. Ma famille me fait découvrir ce joli village qui a tous les attraits d’un petit village italien, tout en étant un peu moins connu des touristes.

La star ici, c’est le superbe pont de Ponte Vecchio, mais il était malheureusement en travaux au moment où nous y étions… Mais Bassano c’est aussi plein de petites ruelles colorées, des jolis restos, des bars et 2 belles places au style vénitien.

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Les Dolomites : évasion et lâcher prise

Lors de ce voyage dans le Dolomites, j’ai pu profiter d’un véritable lâché prise et d’un mode de vie à l’italienne façon Dolce Vita ! C’est un peu ce que je cherchais en partant en voyage seule. Vivre au jour le jour, au grès des rencontres et des découvertes. Les Dolomites, c’était un peu un rêve d’Instagrameuse, et puis finalement j’ai un peu mis de côté mon Sony pour profiter pleinement de ces moments suspendus, en tête à tête avec la nature. Je n’aurai finalement pas prise la photo parfaite du Lac de Braies, mais j’aurai appris que c’est en sortant des sentiers battus et des lieux trop touristiques qu’on se sent le mieux…